vendredi 5 novembre 2010

Rendre visible ce qui est invisible


Elise qui a représenté notre association Intermèdes Robinson, au Deuxième Forum International de Travail de Rue nous a rapporté cette ambiance, cette entraide entre les travailleurs de rue, ... heureux de se retrouver. Ils étaient de tous les continents, engagés dans des pratiques de Pédagogie Sociale, ouvertes sur tous les âges, et toutes les dimensions de la vie:

Rendre visible ce qui est invisible , est présenté par la plupart des acteurs, comme une préoccupation transversale de nos pratiques éducatives.

Nous autres, nous sommes là pour rendre visibles, ce qu'on ne veut pas voir.

Comme en Pédagogie Institutionnelle, nous savons que dans les collectivités et institutions, ce qui agit réellement, le plus souvent ne se voit pas et que ce qu'on voit n'est pas vraiment ce qui agit.

Ainsi agissent continuellement sans forcément se voir: la violence de l'ordre des choses, la solitude cachée des gens, la grande pauvreté et précarité, les drames vécus en famille ou individuellement qui s'accumulent.

Mais rendre visible ce qui est caché, c'est également rendre visibles, les valeurs négligées, l'élan vers l'autre, la jeunesse, la beauté, la richesse et le génie que trouvent les gens pour vivre ensemble, et inventer des solidarités de quotidien.
Nous connaissons la valeur des groupes d'enfants, des relations que nous tissons, de l'environnement , si souvent dévalorisé, qui nous modifie autant que nous le modifions .

Ce qui est caché c'est aussi la richesse, la valeur, les nouvelles manières de vivre ensemble qui s'expérimentent dans les espaces délaissés... où s'expérimente l'avenir.

Malheureusement, chemin faisant, les pratiques en Pédagogie Sociale, se heurtent à une autre tendance, qui consiste pour tant d'acteurs et institutions, à rechercher à rendre invisible ce qu'ils ne veulent pas voir, à faire taire ceux qu'ils ne veulent pas entendre.

Nous nous heurtons aujourd'hui à une volonté de faire disparaître de l'espace public, de la vie publique, tout signe de vie, toute trace d'expression personnelle, toute affirmation individuelle ou collective d'identité, toute expression, de vie ou d'émotion.

Et c'est ainsi que nous, nous encourageons, les gens à sortir plutôt qu'à s'enfermer, à parler, plutôt que de perdre la parole, à confronter et faire émerger et gérer des conflits nécessaires, plutôt qu'à se remplir de haine, à rendre visibles les petits maux et grandes émotions personnelles et sociales... pour EXISTER ET LE DIRE..


DIMANCHE



C'était n'importe quoi, le temps ce dimanche. De la pluie, de la pluie... et encore de la pluie. Le plus incroyable c'ets que nous étions nombreux. 18 en après midi.
nous avons donc commencé par faire un feu (sous l'eau pour notre pique nique); les ados étaient là car il s'agissait de fêter aussi l'anniversaire de Stéphie.

Finalement nous avons réussi notre barbecue et déjeuné sous la serre (que nous avons arrosée)
Puis nous sommes allés - à 18 de tous âges- pour les beaux dimanches d’ANIMAKT
, un événement local majeur; des spectacles CONTEMPORAINS pour tous, petits et grands, que nous sommes heureux de trouver à Saulx.




Un spectacle poétique, un autre de clowns, mais aussi une occasion de discuter avec cette association partenaire et de de passer dans leur "ferme", un joyeux moment.









SAMEDI















Notre histoire commence sous la pluie qui continua ainsi tout au long de l’après midi. Mais peu importe, nous étions quelques uns à profiter de l’atelier cuisine mené par Anaïs, et du chamboule-tout, mené par Lise et Aurore…


VENDREDI





Le soleil décline mais les ateliers perdurent, illuminés par la joie, les cris, les rires, les déceptions, les découvertes, les surprises, les inventions…






Nos éducatrices de jeunes enfants en stage (Lise et Aurore) et Aurélie ont mis à profit leur savoir-faire, en menant des ateliers d’éveil et d’apprentissage, pour les petits.






JEUDI



Il était une fois un atelier de rue du jeudi. Il était convivial comme bien d’autres passés. En cette jolie journée d’automne où les jours raccourcissent nous étions en petit nombre et en petit âge. Nous avons joué, joué et tant joué que la pénombre nous a séparés.








A Saulx-les-Chartreux, nous débroussaillons le jardin de ses nombreuses feuilles tombés par terre. Avec l’aide de Maxime, Morgane, Jean-Jacques et Marie-Thérèse nous faisons de gros tas afin de dégager chemins et lieux de convivialité.








Enfin nous arrosons les plantes de la serre avant de nous reposer autour d’un bon chocolat chaud ou d’un café.



MERCREDI

L’après midi fut mouvementée chez les Roms ; nous avons organisé un jeu autour de ballons qui ont amené un peu de couleurs sur le camp. Trois groupes d’enfants ont été composé, chacun d’entre eux devait chercher le ballon sur lequel était écrit la lettre ou le mot notifié par Caroline. A la fin du jeu, chaque enfant a pu emporter un ballon.







Par la suite, nous nous sommes tous défoulés au jeu de la corde. Enfin, le calme revient peu à peu lorsque nous nous asseyons autour du gouter composé de produits laitiers, de pain et de jus de fruits.
















MERCREDI AUSSI



Aujourd’hui nous avons été accueillis chaleureusement par le Centre Social de CHILLY n. Au programme jeux de société grandeur nature où grands et adultes se sont entremêlés en s’affrontant à de nombreuses parties de mikado géant, de jeu de dames et de multiples jeux d’adresse.








Bravo à tous les robinsons qui ont fait preuve de patience et de courage en raflant tous les records!


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