samedi 25 septembre 2010

Comme un feu d'artifice...




Robinsons perchés


C'est comme un feu d'artifice,
disait Aurore (stagiaire éducatrice de jeunes enfants), aujourd'hui, en réunion.. . Et comment ne pas le penser quand on voit le jaillissement d'actions, d'activités, et d'évolutions qui partent de l'association...
Soirée conviviale de vendredi

La soirée conviviale de ce vendredi dernier,
en était un bel exemple: spécialités, réalisées par les parents, musique à partager et à danser collectivement, un petit film réalisé par Abdelnasser et les ados qui témoignaient de leur récent camp dans les Alpes avec Robin et Mélody,
des jeux pour les enfants, un marché gratuit pour les adultes, avec légumes du jardin, en libre service; ados qui se donnent rendez vous, rentrent et sortent de la salle, participant par moment à une conversation, revenant voir les anciens... et tant encore.
Vendredi soir, projection film des ados sur leur camp

Ce feu d'artifice, d'où vient il? Il jaillit, c'est tout. Il provient d'une autorisation qu'on se donne, d'une occasion que l'on crée, d'un espace d'accueil et d'écoute de ce qui survient.

Et le mouvement s'entretient naturellement; des personnes partent quittent l'association, ce qui nous rend triste d'un certain point de vue, mais le mouvement et l'histoire continuent. Une culture se crée qui laisse des tyraces ET SE TRANSMET.

Au fur et à mesure que l'histoire de notre association avance (le sprmiers ateliers de rue au quartier sud... c'était en 1997), nous comprenons plus nettement les freins et les fruits.
Les fêtes collectives sont compatibles avec le travail d'artiste

Nous croyions sincèrement comme tant d'autres en Pédagogie Sociale, qu'il suffisait de faire, de montrer, de démontrer "la méthode naturelle" pour que d'autres s'en emparent, qu'elle soit soutenue, ET QU'ELLE ESSAIME...

Nous savons maintenant la triste réalité; l'essaimage dans l'espace est étouffé, la réalité du travail, souvent n'est pas reconnue.

Mais ce n'ets pas si grave, nous savons à présent qu'en Pédagogie Sociale, L'ESSAIMAGE NE S'OPERE PAS DANS L'ESPACE... MAIS DANS LE TEMPS

Nos pratiques démocratiques, sociales et communautaires laissent des traces et se transmettent DURABLEMENT à travers les stagiaires, les enfants, les parents, les chemins et les terrains.
Nous laissons des traces dans les coeurs et les vies...


Mercredi :

Nous accueillons deux nouvelles stagiaires éducatrices de jeunes enfants pour effectuer leur stage jusqu'au mois de décembre.

Un groupe part au jardin. Les ados continuent leurs travaux de construction. Theo et Momo débroussaillent, les autres s'occupent de l'arrosage. Et on partage le framboises pour le goûter.

Les toilettes sont installées

Aujourd'hui on peint comme de vrais artistes. Les enfants nous ramènent des rouleaux de sopalin afin de confectionner de jolies guirlandes , ou tout simplement nous faisons "expression libre et spontanée". Les enfants s'essaient au roller malgré leurs grandes tailles.

Jeudi:

Ca y est, on récolte le miel!


Chaque ruche nous donne (enfin, on leur prend) 2 hausses pleines, et on doit se mettre à plusieurs pour les porter jusqu'au camion. On attend maintenant l'extracteur que nous avons commandé et qui nous permettra de sortir le miel des rayons.

L'après-midi, destination jardin pour ramasser les dernières tomates, des courgettes, de la rhubarbe, les premières chataîgnes et d'autres trésors.



Les filles attendaient d'être mandatées pour une mission de cueillette ou d'autres travaux, dans lesquels elles se sont activement engagées.

Zohra, pieds nus, a cueilli des tomates, tandis que N'Daye confectionnait de la soupe magique. Puis, Robin leur a fait goûter de la rhubarbe crue, qui ne les a pas quittées jusqu'à notre retour: beaucoup d'acidité pour un plaisir partagé !

Sous le chataîgnier et devant la maigreur de la récolte, nous avons décidé de nous aventurer dans les bois pour en chercher d'avantage.

Gros challenge, les bois: combattre le renard et se frotter aux piquants des bogues pour récolter .... de minuscules chataîgnes. Ereintés par nos aventures, nous sommes rentrés au jardin où nous avons goûté avant de rentrer.

Vendredi :

Au jardin, on a juste le temps de faire notre récolte avant de se faire chasser par la pluie. Et puis, il faut qu'on se prépare pour la fête. Escargots et limaces en profite pour faire la leur, mais on reviendra...



Samedi:

Aujourd'hui, à 14h30, atelier de rue: pêche à la ligne exceptionnelle, ateliers cuisine: tarte à la rhubarbe, atelier thé à la menthe avec deux mères du quartier, ainsi que les divers jeux habituels ont été investis par les enfants cet après-midi.


La pêche à la ligne a rencontré un grand succès, les devinettes, énigmes et rébus ont fait fumer les cerveaux.

Nous avons été surpris par la pluie nous avons donc préparé le thé à la menthe au local, les mères ont passé une bonne partie de l'après-midi en notre compagnie. Ce moment agréable leurs a permis de faire connaissance avec les nouvelles stagiaires et d'échanger entre elles.

Les enfants ont cuisiné la tarte avec la rhubarbe cueillie la veille. La cuisson n'étant pas finie la tarte sera dégustée demain au jardin.

Nous avons goûté et fait le conseil de quartier.


Les enfants ont émis les idées suivantes: peindre avec des bombes de peinture au jardin et les exposer sur les grillages, faire de la peinture, planter des fleurs, et s'amuser à des jeux dynamiques.

Dimanche:

A notre arrivée (Laurent et Aurore) sur le quartier, plusieurs enfants nous attendaient près à embarquer dans le camion pour une journée de plein air. Seul problème, nous ne pouvions accueillir ce grand nombre d’enfants, faute de place et d’autorisation parentale.

Combien faudrait il de camions pour emmener tous ceux et tous les enfants qui voudraient venir au terrain avec nous? Ce dimanche, deux n'ont pas suffi; nous avons dû dire non à de nombreux enfants (que nous irons rechercher).
Les enfants grillent leurs châtaignes

Ce n'est pas normal. Il n'y a rien le dimanche pour des enfants déjà, rien et on le sait si bien!


C’est donc avec regret que nous sommes descendus au jardin potager avec Modhy, Syra, Mohammed, Mylène et ses deux enfants : Arnold et Arrold, Maxime, Luis, Yann, Stéphy, Morgane, et Jean-Jacques. L’après-midi fût fructueuse, nous avons récolté tomates, radis, framboises, menthe, basilic, courgette, betterave rouge, châtaigne… pour se régaler au déjeuner et armer notre corps de vitamines avant l’arrivée de l’hiver. Puis les adultes ont semé du basilic et trouvé encore quelques pommes de terre, tandis que les enfants escaladaient l’arbre et inventaient toutes sortes de technique innovantes pour faire de la balançoire. Le temps est resté stable toute l’aprèm, nous permettant de profiter au mieux du cadre.


Moments de jeux et de joie. Qu'importe le temps qu'il fait . A t-il plu? Qui le sait?


dimanche 19 septembre 2010

Construire ensemble la personne et le collectif

Chantier de Pédagogie sociale:

A quoi servent nos

Chantiers de Pédagogie Sociale

, qui, mois après mois, année après année se poursuivent? Qu'est ce qui motive tant d'acteurs sociaux, artistiques, éducatifs, des étudiants, des professionnels de tous les secteurs de se réunir?

Ce samedi 18 nous étions réunis à l'EFPP pour y réfléchir. Et nous avons à notre habitude relevé tout à la fois les perpétuels obstacles institutionnels qui se dressent devant nous.

Il ne s'agit pas que de se plaindre, mais de reconnaître que nous vivons bel et bien les mêmes contraintes, la même condition. Les acteurs sociaux porteurs d'initiative s'affrontent aux mêmes dénis, mais aussi contradictions entre leurs soutiens et obstacles.

Il s'agit d'explorer ensemble ce que nous construisons. Nous travaillons où que nous soyons, à la construction des personnes, en lien avec le collectif et le territoire.

Nous résolvons les oppositions commodes et artificielles qui servent d'habitude à opposer l'individu et le groupe et nous découvrons ensemble pourquoi et comment les enfants qui font vivre nos actions sont à la fois plus intrépides et plus forts, comment ils sont à la fois plus "graves" et plus dynamiques. Nous découvrons ensemble comment ils développent une réelle conscience d'eux mêmes, de leur groupes, de leur environnement.



Génie de la pédagogie Freinet, sensibilité de la Pédagogie Korczak, dynamique de la pédagogie Freire, en bref de toute la pédagogie sociale. Nous explorons ce thème et ce domaine.

Et cette connection entre les personnes et les collectifs, nous la découvrons du point de vue du déni du droit d'agir, du pouvoir de faire.
Nous avions bien en tête cette curieuse coïncidence entre les chaînes qui nous entravent, et cette autre coincidence, que ce que nous subissons dans nos actions, c’est aussi ce que subit notre public,
qui collectionne les “sans”:

sans espace, sans légitimité, sans propriété, sans papiers quelques fois, sans toits trop souvent, sans revenus décents fréquemment, sans accueil et sans voix.

Les membres du chantier poursuivent leurs recherches, chacun là où ils sont (ce samedi, le développement social local, la petite enfance, l'éducation humanitaire, le travail social communautaire étaient représentés).

Mais nous allons aussi les uns chez les autres.

Elise a présenté le travail de rue en Pologne, par le GPAS. Elle se prépare à représenter à Bruxelles à la fin du mois novembre Intermèdes Robinson, à un congrès international de travail de rue, à Bruxelles: Paroles de rue

Ce qui ressort des difficultés que nous rencontrons c'est la force de nos actions, la faiblesse de nos moyens et soutiens.

Nous en concluons
que nous devons nous fédérer , nous organiser, nous rendre toujours plus visibles. Nous y travaillerons.


Mercredi :

Aujourd'hui une horde d'enfants est au rendez vous. Tous se dirigent vers le local Bel Air ; certains pour y faire de la peinture, d'autres pour s'amuser avec les jeux. Même quelques mamans viennent profiter du moment avec leurs enfants. Quelques unes trouvent leur bonheur dans le marché gratuit.

Pendant ce temps, les ados bichonnent le camion qui les a emmenés dans les Alpes. En fin d'après midi ils partent au jardin, pour se retrouver entre eux et pique-niquer.

Mercredi à l'atelier Rroms

A Moulin Galant, l'atelier démarre sur les chapeaux de roues! Après une rapide présentation de Caroline, stagiaire ES, ainsi que Borys, qui n'avait pas rencontré d'enfants la semaine dernière, on commence! Au programme : Lecture, écriture, et dessin. Les enfants sont fiers de nous montrer les progrès qu'ils ont fait en français

Jeudi :

On remet la récolte de miel à jeudi prochain, à cause du mauvais temps annoncé par la météo. L'après midi on accompagne les ados en prospection dans les refuges animaliers pour retrouver princesse (un chien du quartier). Les tomates continuent à mûrir malgré les assauts du mildiou.

Vendredi :

Distribution de légumes au quartier vendredi

Si le jardinage crée du lien entre les jardiniers, il permet aussi, dans un lieu public, de rompre les stratégies d'évitement et de rencontrer les passants. Et c'est avec le marché gratuit qu'il achève de prendre sa dimension communautaire.

Samedi:




Aujourd'hui, il fait grand soleil pour notre atelier à la VSM. Nous organisons un atelier plastique (perles et scoubidous) qui rassemble enfants et adolescents. Chacun participe et réalise ses propres créations. L'ambiance est bonne et les enfants sont repartir contents de leur aprés-midi avec les robinson.

Samedi à la Villa St Martin.










Dimanche :












2 camions de Robinsons débarquent au terrain par ce dimanche ensoleillé. D'autres les rejoignent dans l'après midi. Les ados gèrent les grillades et continuent la construction des toilettes sèches.

Les enfants s'occupent de la cueillette des framboises, puis de leur dégustation. Comme d'habitude en ces périodes d'abondantes récoltes, l'offre en légumes est supérieure à la demande des jardiniers, alors on distribue sur le quartier, des sacs chargés de tomates, courgettes, radis, navets, salades, persil, piments...



dimanche 12 septembre 2010

Des liens, pas de l'evenement!



Assemblée générale publique et de rue


Ce qui arrive à notre association, c'est aussi ce qui arrive à nos adhérents dans leur vie. C'est fort de ce constat que s'est déroulée

NOTRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE

En parallèle, s'est tenu un double atelier de rue; les enfants de la Villa, sont venus rejoindre ceux de Bel-Air

Beaucoup de monde pour évoquer la pression continuelle, du climat pesant, les refus de dialogue, la difficulté d'accéder aux locaux disponibles...

Beaucoup de monde pour parler de la crèche innovante et du quartier, FINANCEE qui n'attend qu'un local pour se lancer,

Beaucoup de monde pour parler de ce que nous devrions faire ... et des belles idées.

A cette AG, les familles, les ados ont proposé des avantages et inconvénients de prendre un avocat ou de se défendre au procès initié par la copropriété, avec de l'aide.

L'idée de promouvoir la crèche a été plébiscitée, comme celle que les habitants demandent du soutien pour cela, à la Municipalité; de même de continuer et promouvoir les fêtes, ateliers de production et réunions DANS LE quartier.

Car tous ont pu le constater cet après midi, encore: les activités de l'association amènent de la vie, des rencontres, du dialogue, de l'entraide entre les habitants.Quand l'atelier est là, le quartier devient vivant et comme joyeux.

Tout le monde s'accordait à dire que nous devrions mieux nous faire connaître, voir, que ce que nous faisons est important pour les familles et les enfants.

En effet, nous ne voulons pas de la distraction ou des jeux, mais des fruits, du pain et du lien.

Nous ne voulons pas de soit disant fêtes sans lendemains, de jeux ou de manifestations qui passent en un jour.
Le Dazibao affiche, entre autres les actions régulières, de rue


Nous voulons bâtir, nous voulons construire, nous voulons des relations qui durent . Car l'éducation, plus que l'environnement, encore se doit d'être DURABLE

Les soutiens institutionnels et personnels se multiplient autour d'INTERMEDES Robinson; merci à tous ceux qui se manifestent pour exprimer leur indignation, leur soutien, leur amitié alors que notre association fait l'objet d'attaques absurdes.

Merci pour tous les témoignages et manifestations de sympathie, qui nous parviennent. C'est vous qui parlez le mieux de Robinson; et nous souhaitons le faire savoir.

Merci à tous ceux qui ont contribué financièrement à notre défense .


Samedi, aussi, l'atelier de rue en parallèle


Nous voulons une "Éducation doublement intégrale :par la plongée dans le social dont n’est retirée aucune composante (et surtout pas l’action transformatrice en lien avec les autres producteurs) ;par la totalité des langages nécessaires simultanément à la théorisation de cette pratique, à l’élaboration de concepts, d’outils d’analyse et de démarches intellectuelles en constante évolution de par leur confrontation à la globalité du réel".
(Jean FOUCAMBERT)

Mercredi :

Les ados creusent un "feuillé" ce mercredi.

Seuls les plus grand se sentent le courage d'affronter le mauvais temps pour aller au jardin. Les ados s'attellent à la réparation des clôtures et divers travaux de bricolage. Les adultes s'occupent des plantations : binage des poireaux, récoltes de fraises et d'orties...

Les Robinsons s'emparent de la peinture pour colorier des rouleaux de papiers afin de réaliser de jolies guirlandes. Celle-ci serviront de décors lors de nos ateliers de rues. Borys et Ademe se déguisent de mille façons et cela fait bien rire le groupe de filles.

Jeudi :


A Moulin Galant, bonnes et mauvaises nouvelles en arrivant au camps. On constate tout d'abords que tout les enfants sont à l'école, aucun n'a raté la rentré ! On apprend également que la police est passée 2h plus tôt, emportant Lola, une maman qui soutient et participe activement aux activités organisées par les Robinson dans le camps.

On fait le tour du camps pour prendre des nouvelles et présenter Borys, qui participera dorénavant aux ateliers. L'accueil est chaleureux, on discute longtemps des conditions de vie et de l'attitude de la police

Jeudi au camps de moulin-galant, trés peu d'enfants...










... Juste avec David qui n'est pas encore en age d'aller à l'école.


La récolte est abondante ce jeudi. La cueillette de tomates, à elle seule, nous prend une bonne partie de l'après midi. En revenant sur le quartier, on installe notre étal et on distribue. Ceux qui ne nous connaissent pas nous demandent "combien c'est?", ou gronde leurs enfants qui viennent se servir. On explique (c'est gratuit!), on fait connaissance, et chacun repart avec un sac de tomates, une poignée de framboises et quelques piments...

Au Skate Park, On découvre les nouveaux jeux de l'atelier du jeudi, on lit de nouvelles histoires, on retrouve (encore!) des anciens qui n'étaient pas venus depuis longtemps, des mamans viennent également jouer avec leurs bébés. L'atelier est légerement écourté au moment du goûter par la pluie.


Vendredi :



Au jardin, si les travaux n'étaient pas hérculéens cette après midi, nos conversations, elles, furent homèriques.

Et la récolte gargantuesque : des monceaux de prunes, des brassées de blettes, des betteraves, des carottes, des tomates, des framboises, de la sauge, du persil...





Vendredi à l'atelier de la Rocade...



A l'atelier de rue, ça discute beaucoup !!! Entre enfant, entre parents-enfants et les permanents des Robinsons qui virevoltent de joie. On joue aussi beaucoup. Sandra se joint aux responsables du gouter. Au menu : brioche accompagnée de la confiture des fruits du jardin.



Samedi :



Samedi, à l'AG.


Pour notre AG extraordinaire , l'atelier de rue se déplace à Bel Air. Un coin jeux accueillait les enfants pendant que ados et adultes se réunissaient pour parler du devenir de l'association et prendre des décisions concrètes. En fin de réunion on partage et on déguste les gateaux et boissons amenés par chacun.








Dimanche :








Nous sommes nombreux ce dimanche malgrè le temps incertain. Mélody à ramener un hamac et les ados s'en emparent pour passer du temps à se prélasser. Yan et Elli construisent avec acharnement nos futurs toilettes sèches. Nous continuons toujours à récolter fruits et légumes.





samedi 4 septembre 2010

Je ne suis pas séparé. Je suis parmi. D'où mon tourment sans attente (R Char)


Nous sommes et resterons "parmi", comme en parle R Char. Malgré les misères qui sont faites à notre association,
...nous ne cèderons pas au "pire dans l'humain", au refus égoiste de l'autre, au désir de se retrancher chez soi, d'élever des grilles et des murs autour de sa solitude... dans l'espoir de ne plus l'apercevoir.

L'école a repris, le rythme de l'année s'impose à nouveau. Nos ateliers de rue se tiennent après l'école le jeudi, le vendredi.
... mais nous décidons de reprendre sans attendre les ateliers auprès des enfants Rroms du camp de Moulin Galant.

Abdelnasser viendra présenter et faire la liaison avec Borys , et une nouvelle stagiaire éducatrice spé en stage en responsabilité. La mission: proposer un atelier éducatif et préscolaire pour les enfants et adolescents du camp.

Ca tombe bien! car la Revue d'Actualité Juridique et Sociale ((RAJS JDJ)
) vient de consacrer à la situation des enfants Rroms en France qui comme tous les enfants devraient être protégés (plutôt que menacés)
... avec divers textes de notre association, comme la proposition que nous faisons de créer et promouvoir un nouveau modèle d'accompagnement éducatif en protection de l'enfance, adapté aux besoins de ces enfants .

Pendant ce temps là, au quartier et à Longjumeau se prépare notre

ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE,
et d'information publique de samedi prochain (14- 16 h 00)

Sa raison d'être est de déterminer notre conduite face aux difficultés d'accéder aux locaux nécessaires pour accueillir les activités éducatives
... que nous réalisons dans le cadre de la Politique de la Ville, du CUCS et des REEAP.

Et comment également obtenir des locaux pour la structure d'accueil petite enfance (crèche innovante) , acceptée et financée par Espoir Banlieue et la CNAF au bénéfice des parents et enfants du quartier... aujourd'hui encore sans local?

En cette rentrée, nous espérons faire avancer l'espoir, créer et construire de l'emploi, des stages, de l'accueil, de l'éducation.

En attendant, au terrain, les tomates murissent et (qu'on se le dise) sont DELICIEUSES. Mais il en est de même pour les pommes de terre, les prunes, les blettes, et tant d'autres fruits et légumes.
Tant et si bien qu'au quartier après les "magasins gratuits" (le prochain est le 24/09), nous avons multiplié les "marchés gratuits" de légumes ...


Mercredi:

Nouvel atelier peinture à Bel-Air, on en apprend un peu plus sur l'aquarelle et ses mystères, On débat autour de l'art abstrait, de la subjectivité de la beauté... Puis on va se défouler aux jeux devant le local!








Mercredi au moment du gouter.


Jeudi:

Jeudi au Skate-Parc


Atelier de rentré au Skate Parc. On retrouve des têtes qu'on n'avait pas vue depuis longtemps, on joue, on raconte ses vacances, sa rentrée, et on lit des histoires









Vendredi :











Ca bosse dur vendredi au Terrain de chilly.




Le jardin semble bien calme en ce vendredi de rentrée. Nous l'animons du bruit de nos outils et de nos discussions. Les tomates peinent à murir mais les blettes s'épanouissent, et on ramasse encore des carottes et des framboises en quantité.










Vendredi à la Rocade




A l'atelier de rue c'est la rentrée et c'est toujours un plaisir de se retrouver. Nous sommes nombreux à jouer, à papoter... Les mamans nous accompagnent dans l'animation de l'atelier en lisant des histoires de monstres et de princesses.



Marie-Thérèse cueille des prunes, vendredi.


Samedi :


Démontage des bacs au milieux des ruines de la Villa St Martin



On démonte les bacs à plantations, qui vont être détruit par les travaux. Les enfants sont contents de faire du bricolage, jusqu'à ce qu'ils prennent conscience que les plantes qu'ils ont cultivées vont disparaitre... Heureusement, JoManix la tortue de Adem était là pour faire diversion. Le conseil se réunit en fin d'après-midi, puis on prend le goûter.





JoManix, entre les mains de Mona

Dimanche :







Dimanche au jardin




Peu nombreux au départ (7), nous étions une quinzaine au jardin en fin de journée. Les discussion vont bon train, les travaux aussi. Bernard retourne une parcelle (qui accueillera les épinards), Mylene arrose pendant que Gunther s'occupe du feu. A midi, les enfants s'installent sur une table à part pour manger entre eux, puis décident de faire la vaisselle.

On récolte encore quelques courgettes, navets, prunes...mais surtout plusieurs seaux de tomates.






Les enfants Rroms sont des enfants. Ils ont droit à protection et à Education

En octobre 2009 Intermèdes-Robinson était présente, avec de nombreuses autres organisations oeuvrant pour la protection des droits des enfants, à une réunion lancée par Romeurope
pour la constitution d’un collectif

Photo claude Szmulewicz/ Manifestation du 04/09

Nous avons réfléchi ensemble sur le contenu d’une campagne, lancée dès novembre, par une conférence de presse où Intermèdes était présente.
L’association a également mis en place un atelier éducatif hebdomadaire auprès d’enfants rroms, accueillant aussi les parents, sur le lieu de vie des familles.
Il s’agit du camp de Moulin-Galant, quartier de Corbeil en périphérie de Villabé et Ormoy qui continue.

Mais il a fallu également relayer la campagne nationale, au niveau de l’Essonne, ce que j’ai fait en tant que représentante d’Intermèdes, en relation avec RESF (Réseau Education Sans Frontières), le MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) et l’ASFRR (Association de Solidarité avec les familles Rroms et Roumaines).
Des courriers cosignés par les associations et les syndicats enseignants locaux, ont été envoyés aux Maires concernés par la présence de familles rroms sur leur commune, ainsi qu’au Conseil Général et à l’Inspection Académique, accompagnés d’un document informatif 8 pages.

Intermèdes, avec les représentants des différentes organisations du collectif a aussi participé aux

Etats GENEREUX POUR L ‘ENFANCE/


, pour lesquels deux doléances ont été rédigées dont une sur le droit à un accompagnement éducatif pour les enfants Rroms.