jeudi 26 novembre 2009

A la rue, en hiver!

Nous venons d'apprendre avec stupéfaction que la Ville de Longjumeau nous mettrait dehors du local qui nous était prêté à temps partiel, au motif que nous l'encombrerions et le dégraderions.

Il n'y a pas eu de dégradation de notre fait, mais peut être du ménage à faire
(et nous l'avons fait, tout le monde peut venir vérifier l'état du local et nous l'avons fait constater par de nombreux témoins).

Bien entendu nous reconnaissons volontiers une sur-utilisation. Et à ce titre nous avions informé la Ville que le développement de nos activités, le nombre d'enfants et de familles avec lesquelles nous travaillons nécessitent des locaux plus importants (et ils existent)
et au moins un local en propre.

Nos démarches en ce sens ont été innombrables et nous peinons à comprendre pourquoi elles n'ont pas abouti quand l'on sait qu'il reste encore des locaux sociaux inoccupés dans le quartier, quand on sait que la plupart du temps il reste de la place à la "Maison de quartier Colucci"... dont le public longjumellois à nos activités, se trouve EXCLU!


Faut il rappeler que notre seule équipe de permanents compte 4 personnes
et que nous louons pour nous servir de bureau,

Mercredi, au jardin.


un appartement inadapté, trop cher, en secteur privé, et que cet argent aurait pu servir... à créer un emploi de plus dans le quartier!
Y aurait il trop d'emplois dans le quartier?


La rue, ça nous convient pour nos ateliers mais bien entendu, nous avons besoin de locaux pour organiser le travail, abriter le matériel , abriter aussi certaines activités comme la cuisine, ou servir de refuge en cas de pluie!

On ne comprendrait pas que l'équipe d'un centre social, d'un club de prévention ... soit ainsi perpétuellement reléguée à la rue!
Alors pourquoi serait il admissible les enfants, les parents et les familles qui bénéficient le moins des équipements sociaux et municipaux ...
soient en plus privées de nos actions en milieu ouvert?


Les besoins que nous aidons à s'exprimer, feraient ils peur?
Ne seront ils pas entendus, pas traités?

Suffirait il de rajouter une chape de ciment à un problème pour qu'il n'existe plus?



Nous avons pour notre part l'intention de poursuivre nos action s, car elles croisent de nombreuses attentes, QUE CHACUN PEUT VÉRIFIER ET DONT NOUS APPORTONS LA PREUVE CHAQUE JOUR SUR CE BLOG!

Dimanche, Günther répartit les gravierspour empécher le camion de s'enliser.


La forme également de cette triste affaire nous préoccupe; en effet le courrier nous annonçant notre expulsion présente à la fois:
- sans recours énoncé, une accusation infondée
- et une annonce une série de sanctions,
- dont certaines sont déconnectées des faits allégués (l'annonce de refus anticipé de notre demande de subvention 2010 déposée dans les formes... qui ne serait ainsi non instruite, alors que légalement déposée?)


Tout cela sans preuve, sans possibilité de débat contradictoire, de recours de défense, représente un préjudice évident pour notre association, ainsi


VICTIME DE DISCRIMINATION?
(pour motif de politique sociale?)
Nous avons répondu à cette lettre, par un courrier valant RECOURS GRACIEUX, pour présenter notre point de vue:
Deux lycéennes du LAP jeudi au jardin.

- il n'existe quasiment pas de dégradation au local, en lien avec les travaux de rénovation: une usure normale en regard de l'activité, n'entrainant pas grand dommage

- de rares éléments détériorés ne l'ont pas été par nous (n'y a t il pas différentes associations utilisatrices du lieu? )

En attendant nos activités FONT LE PLEIN ET LE REPLEIN; parfois plus de 40 personnes à nos ateliers (extérieurs), ici ou là; les soupes coo
pératives ont du succès comme les ateliers d'autoproduction, le jardin...

Ce vendredi soir dernier, notre soirée CONVIVIALE MENSUELLE sur le thème de la Bretagne a été pour une trentaine d'entre nous (bien que ce fût Laïd) un moment de joie, de retrouvailles, de culture de l'entre soi, de SOUVENIRS ("Vivent les photos, les petits films et les diaporamas!!")

BRAVO A TOUS CEUX QUI AVAIENT PRÉPARÉ ET CUISINE; c'est chaque fois mieux!


Et dans ces précaires conditions, notre association réalise même des EXPERIMENTATIONS D'ATELIER DE RUE dans les campements provisoires, au bénéfice des enfants Roms d'Essonne:

Ce Vendredi 27.11; matin, Sophie, Abdel et Aurélien sont ainsi allés au campement de MOULIN-GALANT , près de Corbeil, réaliser un premier atelier de dessin et de peinture: plus de 40 enfants Roms, qui y vivent dans des conditions inacceptables sont venus s'inviter à quelques moments d'imaginaire (dans un réel si difficile)






Notre association réalise toute l'année des actions intenses, nombreuses, durables et régulières:

- soutien de la parentalité,
- politique de la Ville,
- Soutien de la FONCTION EDUCATIVE
- soutien aux adolescents en difficultés d'orientation et scolaires,
- développement social local,

... mais aussi des EXPÉRIMENTATIONS SOCIALES POUR LES TEMPS PRESENTS.

C'est notre fierté; nous avons peu, mais nous le rendons au centuple!

" Le temps passe, c'est sa nature. tant qu'il y aura du temps, il y aura de l'ennui et le temps passera. Le passé, lui, ne passe pas. Tout ce qui s'est réellement passé porte en soi, une étincelle d'éternité, s'est inscrit en quelque recoin de
l'expérience commune.
On peut en effacer les traces, pas l'événement".

Mercredi:

Malgré les intempéries, le choix des enfants est sans équivoque: « on va au jardin ! ». Soit. Certains préfèrent rester à l'abri sous la serre pour faire du rangement, d'autres vont planter des fleurs sous la pluie, pas en chantant mais presque. Les ados, mettant en pratique leur savoir-faire acquis lors de leur voyage dans les Alpes, décident de s'atteler à la construction d'une « table à feu ».


Jeudi:

Le chocolat chaud est adopté! Pour nous réchauffer, nous apportons du chocolat pour le goûter pendant les ateliers de rue. Petits et grands apprécient ce moment de douceur.

Les enfants ont profité de nouveaux jeux proposés: jeux de sociétés, livres petite enfance, hochets... Fatoumata, 8 mois, a été la première a y jouer avec sa mère. Les jeux de sociétés, eux, ont été investit par les plus grands!



Quelques robinsons, renforcés par une équipe de lycéens du LAP (Lycée Autogéré de Paris), ont passé la journée au fond de l'Eglise pour débroussailler.


Vendredi :


Atelier de saponification vendredi à chilly



Cet après-midi, c'était l'atelier d'autoproduction à la MJC de Chilly-Mazarin. Nous étions une dizaine à faire des essais de fabrication de savon. Si la chimie de la saponification recèle encore pour nous quelques mystères (qui seront bientôt éclaircis, n'en doutez pas), l'alchimie des présences et des rencontres fit son œuvre à merveille.



Vendredi, c'est la fête façon breton! Au programme, crêpes, galettes, soupes, jeux, chants, une soirée réussi bien qu'en nombre réduit (une trentaine de personnes).



Le retour des soirées musicale?




Samedi :

Atelier de rue aussi riche que pluvieux à la VSM. Un artiste, José, est venu accompagner les enfants et ados à réaliser la phase de croquis préliminaire au graf' de la camionnette, qui aura lieu samedi prochain. Pendant ce temps l'équipe cuisine s'occupait de préparer et répartir les légumes (potirons, carottes, pommes de terre) glanés en quantité à Saulx-les-chartreux. D'autres jouaient à des jeux d'équilibre ou de construction. Nous avons également fait la rencontre de Thierry, un apiculteur de Longjumeau, très intéressé par nos activités. Puis nous avons dégusté ensemble un délicieux chocolat chaud.

Tout cela sous l'œil averti d'une journaliste du journal, "Lien Social" venue écrire un article sur l'association.

On ne peut pas déplaire à tout le monde...








Atelier soupe à la villa st martin Samedi

Dimanche :

La table à feu des ados


Nous étions un petit groupe à oser affronter la pluie ce dimanche. Le matin, nous sommes allés chercher des gravats pour refaire le chemin et éviter de s'y embourber avec la camionnette. À midi, nous avons dégusté la soupe préparée la veille lors de l'atelier de rue et réchauffée sur le feu, ainsi que le délexquisavouricieux crumble de saison d'Élise. Puis avec les ados nous avons continué la construction de la table à feu.


vendredi 20 novembre 2009

AUTO-PRODUIRE /SOCIO-CONSTRUIRE




rend compte de notre étonnante fête des Bacs réalisée par notre association samedi dernier:
Ce dimanche, tournage du court métrage sur notre asso
-une quarantaine de personnes, grand goûter public, et une action (si modeste soit elle) qui vise à l'autoproduction, véritable condition et enjeu d'avenir de société.

Sur le même registre, nous mettons en oeuvre les ateliers d'autoproduction
pour et avec les habitants du quartier ,
au CENTRE SOCIAL (de Chilly).

Cette semaine, pour la deuxième séance: production de savon de base (qui peut être ensuite utilisé dans de nombreux contextes).

Nous avions depuis un bon moment initié notre propre production de pâte à modeler. Dans les tuyaux à présent ET NOUS ALLONS REALISER:

De véritables repas de quartier publics en plein air et auto-co-produits et organisés.

Nous remercions au passage les producteurs maraîchers, de Saulx qui nous ont permis de glaner des produits qui restaient dans leurs champs, bien entendu, sous leur conduite. Ils réactivent ainsi un très ancien usage éminemment sociétal.

Dans le même ordre de choses, comme les années précédentes, nous travaillerons cet hiver à fumer nos terrains et à y adjoindre le précieux BRF, à partir de "productions locales"
récupérées".

Mais l'autoproduction c'est, également, l'autoproduction des concepts qui nous permettent d'agir et de penser ce que nous faisons
(pour le communiquer, bien entendu).
Et c'est une nouvelle réunion du CHANTIER DE PEDAGOGIE SOCIALE , qui s'est tenue ce samedi 21 ,
à la Maison des Métallos (Paris XX)
Chantier de Pédagogie sociale, samedi 21, Maison des Métallos

25 personnes présentes pour témoigner des lignes de convergence, des difficultés communes, des outils et concepts qui se retrouvent , entre des expériences étonnantes et si diverses;
une occasion de mettre en évidence la relativité de ce qui est possible, permis, nécessaire...

Une occasion de mettre en évidence les fondamentaux:

Les actions des uns et des autres, se présentent en général,
"pour TOUS": "lecture pour tous", "poteries pour tous", "ateliers de rue pour tous", "château pour tous", "groupe et classe coop pour tous", "art et expression pour tous", etc

"la matière": un autre point commun de toutes nos actions, est de partir de la matière, pâte, terre, peinture, nourriture; la matière détermine, imprime, impose le travail et la collaboration.

"la Rencontre": la plupart de nos actions sont basées sur la rencontre, le hasard, et l'édification d'une ralation,
Mais aussi: "l'accueil positif, bienveillant", "le goût, la nourriture, le savoir", la méthode naturelle d'apprentissage collectif , etc.

Comme chacun sait, les enfants se sentent toujours mieux,perchés

Le lien avec NOS partenaires est constant, cette semaine nous avons présenté

la future "crèche ouverte innovante, par et pour le quartier Sud"
(soutenue par la CNAF et Espoir banlieues),

lors du salon de la Petite enfance organisé par la Ville de Morangis.

Au même moment, notre association était représentée par sa secrétaire, un permanent et une stagiaire éducatrice de jeunes enfants; lors du premier Conseil de quartier de cette année


Chaque dimanche, c'est la pratique, et ce 22 novembre il y avait comme une grâce; nous étions très nombreux de tous âges, et entre les gouttes et les bourasques, nous avons avons enrichi la terre, démultiplié les fraisiers, étalé le BRF, retourné la terre, étalé le tapis de jeux, récolté les nèfles, radis, poireaux, ...

Mais nous avons également fait chauffer notre soupe, notre thé à la menthe , le café, etc... Le jardin devient centre de vie.

« Nous n'avons pas fait breveter nos techniques qui sont comme le fruit sur le plan technique des efforts généreux de tous les éducateurs à qui je veux rendre ici, dans ce premier numéro, un hommage indiscutable et définitif. Nous souhaitons que d'autres après nous puissent utiliser de même notre apport pour aller plus loin encore pour le grand bien de notre école populaire. »

Célestin Freinet- Techniques de vie N° 1- octobre 1959



Mercredi :

Aujourd’hui nous sommes allés au jardin récupérer de la terre pour les bacs à plantations du quartier. Les enfants ont inauguré un vivarium, principalement habité pour le moment par des vers de terre. Nous avons également retourné des parcelles du terrain. Ensuite nous sommes rentré à la villa st martin pour mettre la terres dans les bacs et prendre un gouter bien mérité .


Jeudi :



Le matin, on poursuit la mise en pots du miel, et on prépare du sirop qu'on amène l'après-midi aux ruches. Au retour, on s'arrête au terrain de l'Equerre pour discuter avec des agriculteurs voisins, qui nous permettent de glaner quelques sacs de carottes et potirons dans leur champ.








Atelier de rue au skate-parc en fin d'après-midi. Une nouvelle famille vient à notre rencontre. Épuisé par tant d'efforts, le bâton à ressort rend l'âme dans un dernier soubresaut. Les activités artistiques sont à l'honneur : jonglerie, dessin, photo...






Vendredi:

Au jardin de Chilly, Ghassan fait son come back après son séjour au Liban. Taille et paillage à base de feuilles mortes constituent les travaux principaux de l'après-midi, la récolte comprend carottes et radis noirs. On accueille la bruyère, plantée par Patrice, parmi nos médicinales. Et on rencontre un artiste et un membre de l'équipe du service culturel de la mairie de Chilly-Mazarin, venu nous proposer de nous associer à un projet d'art contemporain participatif sur le jardin.



Le soir, certaines familles franchissent le pas entre la VSM et La Rocade pour venir à l'atelier, où nous étions très nombreux (une quarantaine). Pendant qu'un trafic d'ortie s'organise, d'autres jouent au mikado géant ou font de la pâte à modeler.





Samedi :

Chantier de pédagogie social à la maison des métallos.



Atelier cuisine, comme tous les samedis... Les enfants sont de plus en plus nombreux à vouloir cuisiner! Nous avons fait une soupe avec les légumes du jardin, un gâteau aux dattes et à la pomme et l'autre aux raisins, à l'abricot et aux dattes. Pour accompagner nos gâteaux et pour fêter chaleureusement les 8 ans de Mona, les enfants ont fait du chocolat chaud que l'on a partagé avec les mères qui étaient elles aussi présentes.



mercredi 11 novembre 2009

Eduquer la tête, le coeur et la main (Pestalozzi)

"Il n'y a pas de lieux vides, il n'y a que des lieux prisonniers."


Et pour libérer à Intermèdes , nous en connaissons un rayon:

faire vivre des locaux de bas d'immeuble dont certains sont encore à l'abandon;

faire vivre les pelouses et les espaces publics avec des bacs à fleurs et aromates et des grands goûters (ou tous sont invités);

faire vivre le temps vide, en faisant des grands ateliers cuisines, ou des ateliers de fabrication de produits d'entretien ou cosmétiques Bio ... et surtoiut pas chers.
faire vivre le temps de l'enfant, en respectant ses rythmes, en allant tout près de lui, ... et en s'adressant aussi aux bébés.

Qu'on se le dise, Cultures Robinson est en pleine ébullition et en cette approche de l'hiver plus présent que jamais dehors.

Ce dernier dimanche nous avons accueilli les "loups" de la troupe éclaireurs de Morsang; la semaine prochaine, nous recevrons un groupe de lycéens parisiens.
Et nos toujours plus nombreux adhérents de Longjumeau sont toujours contents de ces visite qui nous prouvent à tous, que ce que nous faisons est digne d'intérêt... et de reconnaissance.

C'est également à cause de cette reconnaissance que vendredi soir , nous présenterons notre action à Morangis dans le cadre de la "Table ronde sur la petite enfance"

Et d'autres projets fusent: pourquoi pas une collaboration avec ANIMAKT et la Mairie de Saulx, en vue du festival "Jeunes Pousses" (nous avons aussi des jeunes qui poussent)?

Tandis que le CENTRE SOCIAL (de Chilly-Mazarin) nous sollicite pour que NOS ADHERENTS (enfants, ados, parents des quartiers suds de Longjumeau, et les groupes des terrains) préparent un atelier et une soirée thématique...

Mais il y a aussi des projets d'émission Radio (chut chut) Et plein d'autres.

Comme on va en reparler ce samedi, au "Chantier de Pédagogie Sociale " (de 10 à 17 h 00 à la Maison des Métallos, 95 rue Timbaud, Paris 11e -Métro Parmentier), ces projets ne sont pas pour nous des égarements, des extras, des surplus, du papillonnage.

C'est, le contraire, comme en Pédagogie Freinet:

D'abord vient l'événement, puis l'événement fait le groupe, puis le groupe consolide les personnes!


Jeudi :


Pendant que la construction des bacs continue, une équipe part au terrain de l’Equerre pour y récupérer de la terre et transférer des plants.










Robin, Stakhanoviste souriant!

Vendredi :

Aujourd’hui, on accueille Patrick, nouvel arrivant de Sainte Geneviève des Bois, qui participe à l’implantation des bacs à la VSM.

L’après-midi, c’est le premier atelier d’autoproduction à la MJC de Chilly : on fabrique de la lessive et du produit vaisselle à base de produits écologiques, dans une ambiance conviviale. Morgane en profite pour réviser ses tables de multiplication et sa règle de trois.



Vendredi à la rocade, atelier de rue



Samedi :



Samedi à la fêtes des bacs on cultive Ensemble.














Inauguration des bacs à plantations à la VSM. Toutes les personnes présentes (une quarantaine) mettent les mains à la pâte : certains transportent de la terre pour finir de remplir les bacs, d’autres prennent le relais en repiquant les plants et bulbes apportés (oseille, salades d’hiver, fraisiers pour les comestibles, menthe, lavande, romarin, persil, pour les aromatiques, pensées, chrysanthèmes, cyclamens, soucis, primevère pour les florales), pendant qu’un groupe prépare les tartes et gâteaux pour le goûter. Ce qui n’empêche pas d’autres de s’amuser avec le matériel de jonglage et de funambulisme, ou d’essayer de faire du feu en faisant des étincelles avec des cailloux.










Les mamans sont présentes en nombre.





















On déguste les gateaux préparés pendant l'atelier.



Dimanche :

Eclaireurs et Robinsons mangent ensemble...



Aujourd’hui au jardin, nous avons le plaisir d’accueillir les éclaireuses et éclaireurs de France, mouvement de scoutisme laïc, qui vient partager un moment avec nous. C’est dans une ambiance joviale et turbulente que Audrey et Aurélien, étudiants en documentaire, découvrent le jardin, avec pour objectif de revenir filmer l la semaine prochaine.

...Travaillent ensemble...

...Et jouent ensemble!

jeudi 5 novembre 2009

La rue, j'y passerais mon temps plein... (Sophie)





Conférence de presse "droit des enfants Roms à l'Education", le 04.11



Intermèdes est partie prenante


Et en effet , nous y passons notre temps: sous la pluie, le froid ou le soleil. Nous le faisons pour une unique raison:


nous y rencontrons les enfants et les familles qui sont riches de toutes les attentes, fortes de leur vécu, ... présentes.






Dans la rue , les volontaires d'Uniscités ont assemblé les bacs avec les enfants et les jeunes.


Dans la rue, samedi 14, nous faisons une fête ouverte à tous en l'honneur de ces bacs et des volontaires nous ont aidé à les monter



La rue est belle et bonne car elle donne place que les institutions ne savent plus offrir.


La rue abrite les espoirs, les attentes, les rencontres.


Le XX ème anniversaire de la signature de la convention Internationale des Droits des enfants devrait nous interpeller.


Y a t il eu un vrai progrès et où est il? Pour nous, TOUT RESTE à faire en matière des Droits des Enfants et nous rfencontrons là, la pensée de Janusz Korczak.


Justement, Intermèdes Robinson fait partie des organisations qui sont à l'origine de l'édition inédite en Français (et à bas prix) de son livre le plus ardent:

« Le droit de l’enfant AU RESPECT »


Ce livre, nous allons le faire connaître, le proposer, le diffuser comme on peut.. nous en inspirer surtout!

















Vendredi, A la Rocade, le goûter.



Jeux au cours de l'atelier de la Rocade













Samedi à la villa St martin, on remet à la mode les jeux collectifs, à "un deux trois, personnages!"


" Le malheur veut que ceux qui ne savent ni faire, ni créer se mettent par dépit en position de juger, d'évaluer et de critiquer sans cesse ceux qui prennent sur eux d'agir. Ils régulent, prétendent distribuer bons et mauvais points; ils cherchent un masque pour leur inaction".

Célestin Freinet