dimanche 19 septembre 2010

Construire ensemble la personne et le collectif

Chantier de Pédagogie sociale:

A quoi servent nos

Chantiers de Pédagogie Sociale

, qui, mois après mois, année après année se poursuivent? Qu'est ce qui motive tant d'acteurs sociaux, artistiques, éducatifs, des étudiants, des professionnels de tous les secteurs de se réunir?

Ce samedi 18 nous étions réunis à l'EFPP pour y réfléchir. Et nous avons à notre habitude relevé tout à la fois les perpétuels obstacles institutionnels qui se dressent devant nous.

Il ne s'agit pas que de se plaindre, mais de reconnaître que nous vivons bel et bien les mêmes contraintes, la même condition. Les acteurs sociaux porteurs d'initiative s'affrontent aux mêmes dénis, mais aussi contradictions entre leurs soutiens et obstacles.

Il s'agit d'explorer ensemble ce que nous construisons. Nous travaillons où que nous soyons, à la construction des personnes, en lien avec le collectif et le territoire.

Nous résolvons les oppositions commodes et artificielles qui servent d'habitude à opposer l'individu et le groupe et nous découvrons ensemble pourquoi et comment les enfants qui font vivre nos actions sont à la fois plus intrépides et plus forts, comment ils sont à la fois plus "graves" et plus dynamiques. Nous découvrons ensemble comment ils développent une réelle conscience d'eux mêmes, de leur groupes, de leur environnement.



Génie de la pédagogie Freinet, sensibilité de la Pédagogie Korczak, dynamique de la pédagogie Freire, en bref de toute la pédagogie sociale. Nous explorons ce thème et ce domaine.

Et cette connection entre les personnes et les collectifs, nous la découvrons du point de vue du déni du droit d'agir, du pouvoir de faire.
Nous avions bien en tête cette curieuse coïncidence entre les chaînes qui nous entravent, et cette autre coincidence, que ce que nous subissons dans nos actions, c’est aussi ce que subit notre public,
qui collectionne les “sans”:

sans espace, sans légitimité, sans propriété, sans papiers quelques fois, sans toits trop souvent, sans revenus décents fréquemment, sans accueil et sans voix.

Les membres du chantier poursuivent leurs recherches, chacun là où ils sont (ce samedi, le développement social local, la petite enfance, l'éducation humanitaire, le travail social communautaire étaient représentés).

Mais nous allons aussi les uns chez les autres.

Elise a présenté le travail de rue en Pologne, par le GPAS. Elle se prépare à représenter à Bruxelles à la fin du mois novembre Intermèdes Robinson, à un congrès international de travail de rue, à Bruxelles: Paroles de rue

Ce qui ressort des difficultés que nous rencontrons c'est la force de nos actions, la faiblesse de nos moyens et soutiens.

Nous en concluons
que nous devons nous fédérer , nous organiser, nous rendre toujours plus visibles. Nous y travaillerons.


Mercredi :

Aujourd'hui une horde d'enfants est au rendez vous. Tous se dirigent vers le local Bel Air ; certains pour y faire de la peinture, d'autres pour s'amuser avec les jeux. Même quelques mamans viennent profiter du moment avec leurs enfants. Quelques unes trouvent leur bonheur dans le marché gratuit.

Pendant ce temps, les ados bichonnent le camion qui les a emmenés dans les Alpes. En fin d'après midi ils partent au jardin, pour se retrouver entre eux et pique-niquer.

Mercredi à l'atelier Rroms

A Moulin Galant, l'atelier démarre sur les chapeaux de roues! Après une rapide présentation de Caroline, stagiaire ES, ainsi que Borys, qui n'avait pas rencontré d'enfants la semaine dernière, on commence! Au programme : Lecture, écriture, et dessin. Les enfants sont fiers de nous montrer les progrès qu'ils ont fait en français

Jeudi :

On remet la récolte de miel à jeudi prochain, à cause du mauvais temps annoncé par la météo. L'après midi on accompagne les ados en prospection dans les refuges animaliers pour retrouver princesse (un chien du quartier). Les tomates continuent à mûrir malgré les assauts du mildiou.

Vendredi :

Distribution de légumes au quartier vendredi

Si le jardinage crée du lien entre les jardiniers, il permet aussi, dans un lieu public, de rompre les stratégies d'évitement et de rencontrer les passants. Et c'est avec le marché gratuit qu'il achève de prendre sa dimension communautaire.

Samedi:




Aujourd'hui, il fait grand soleil pour notre atelier à la VSM. Nous organisons un atelier plastique (perles et scoubidous) qui rassemble enfants et adolescents. Chacun participe et réalise ses propres créations. L'ambiance est bonne et les enfants sont repartir contents de leur aprés-midi avec les robinson.

Samedi à la Villa St Martin.










Dimanche :












2 camions de Robinsons débarquent au terrain par ce dimanche ensoleillé. D'autres les rejoignent dans l'après midi. Les ados gèrent les grillades et continuent la construction des toilettes sèches.

Les enfants s'occupent de la cueillette des framboises, puis de leur dégustation. Comme d'habitude en ces périodes d'abondantes récoltes, l'offre en légumes est supérieure à la demande des jardiniers, alors on distribue sur le quartier, des sacs chargés de tomates, courgettes, radis, navets, salades, persil, piments...



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