Assemblée Générale extraordinaire, samedi 11 septembre , 14 h 00 devant le local Bel Air
Il y a quelque chose d'ironique à ce que la plupart des expériences de Pédagogie Sociale, aussi fortes et pertinentes soient elles... buttent toujours sur la question d'un local. Ainsi nous avons programmé en vue de notre prochaine réunion de chantier de Pédagogie Sociale une réflexion justement sur ce thème...
Faut il donc un local pour travailler localement ou le local devient-il le lieu de cristallisation de tous les antagonismes sociaux/ antisociaux?
En tout cas à Intermedes Robinson , nous sommes un bel exemple pour voir comment cette question d'accéder à un local dans le travail social local est emblématique.
Des locaux il y en a pourtant dans les banlieues; on le sait, ils sont souvent occupés par une autre population que celle qui en aurait le plus besoin.
Le public, qui est en demande, disponible, lui n' a pas de local. Il occupe au mieux les espaces publics, au pire s'isole, s'enferme, déprime, s'invalide.
Dans ces conditions, le travail éducatif en milieu ouvert rentre en opposition avec toutes les politiques qui visent à enfermer les ens chez eux: résidentialisation, vidéosurveillance, multiplication des barrières magnétiques, édification de grilles agressives...
Nous avons un projet pour la vie, pour la ville, pas pour l'enfermement car nous savons ce que cela donne, ce que cela coûte en terme de malheurs individuels, de violences sociales subies et intégrées.
Que faisons nous alors avec ces locaux que nous n'avons plus ou dont nous sommes menacés de ne plus avoir l'accès?
Que fait on avec notre crèche sans local? Un local abandonné, sans WC? Un appartement loué cher qui cristallise attaques, accusations alors que la seule nuisance que nous apporterions est la
vie?
Et surtout que faire des locaux mal occupés, vides, fermés l'été, d'accès restrictif, payant ,
réservé aux adhérents, soumis à dossiers?
Bref, la ville va t elle être encore possible?
Jeu en forêt ce mercredi.
Une vingtaine d'enfants attendent impatiemment. Le "clan des baskets" part en forêt au rocher de Saulx pour faire un grand jeu : "le siffleur".
Grand jeu au rocher de Saulx.
Jeudi :
Iasmina qui nous apporte un café! (atelier camp Rrom ce jeudi)
A Moulin-Galant aujourd'hui,
Les enfants s'éparpillent sur le terrain, à la recherche des trésors qu'il recèle. Le butin est ensuite partagé : courgettes, mûres, prunes...
Jeudi, au jardin de l'Equerre
Vendredi :
Antoine prend des mesures radicales
pour mettre fin a cette arrosage "maladroit"!
Vendredi à chilly.
A Chilly, la tendance est au jeu cet après-midi. On désherbe en jouant à chat (sans se purger), l'arrosage a du mal à ne concerner que les plantes...C'est donc naturellement qu'on finit l'après-midi au terrain de jeu du parc, non sans emporter quelques poignées de cassis pour le goûter.
A l'atelier de la rocade, C'est le jeu de Uno qui fait l'unanimité aujourd'hui, ainsi qu'un atelier tresse en laine sur la tête de melody, On discute pas mal de la vie dans le quartier et des deux fêtes qui aurons lieux le soir même.
Le soir, c'est fête de rue à Bel-Air.
Dieppe et Bissap ce vendredi à la fête de quartier de Bel-Air.
Samedi:
A la villa St martin ce samedi, nettoyage des camions, et street cooking ! On conclut l'atelier par le désormais traditionnel conseil de quartier.
Dimanche :
Nous sommes une vingtaine ce dimanche. Au déjeuner, l'Inde est à l'honneur : parmis les plats et salades apportés par chacun, le biryani préparé Sandrine et Gunavattry remporte un grand succés.
L'après-midi, une promenade en forêt marque une pause dans les opérations de jardinage. Au retour sur le quartier, on installe les étals de fruits et légumes et on ouvre le marché gratuit : pommes de terre, menthe, poires, prunes, courgettes, radis...