On réduit l'espace des gens pour qu'à l'inverse ils se sentent comme dans un cocon, c'est à dire en sécurité.
Bien entendu, on les égare, la vraie sécurité ce n'est pas d'être réduit à soi même, enfermé sur soi, retiré des autres, soustrait de la vielle et des espaces, car bien entendu la plupart des maux qui rongent la vie moderne sont "intérieurs" (dépression, solitude, ,isolement, abandon, précarité).
Et que fait on contre ceux là?
La fête des voisins apparaît alors comme un vestige dérisoire d'une collectivité qui n'est plus et qui a besoin dès lors d'être suggérée, organisée, par le haut. Nous y participerons et proposerons de la prolonger TOUTE L 'ANNEE
A l'inverse de la soustraction, nous proposons une autre opération aux enfants et aux familles; celle ci est à base de multiplications: multiplication des fêtes, des ateliers, des publics, des événements, mais aussi des salades, des fraises et des choux.
C'est l'arithmétique de la pédagogie sociale, la mathématique de l'urbanité.
Mercredi :
A la demande des enfants, nous allons au jardin de Chilly.
Ils sèment des radis, désherbent, ratissent, puis vont voir les animaux du parc. Un groupe d'enfants du centre de loisir vient visiter le jardin, ils découvrent la saveur acidulée de l'oseille et plantent avec nous des tournesols.
Vendredi :
Dicton du mois de mai : "Même si mauvais temps sévit toujours, mauvaise humeur au jardin n'a plus cours. " A Chilly, cueillette d'oseille et d'armoise, semis de mélisse, de camomille, et de bettes à cardes, récolte de radis et de ciboulette. Jeux et rencontres aussi.
Samedi :
Atelier de rue à la VSM : jeux, perles et scoubidous, peinture des nouvelles ruchettes (qui accueilleront bientot deux essaims d'abeilles), boxe, avec notre "punching ball" qui a tant de succès, et comme d'habitude, goûter (préparé cette fois par Neïla).
A Robinson, on renforce son capital guerrier!
Dimanche :
Si le repos dominical est sacré, alors nous sommes des hérétiques.
Car nous étions une vingtaine à travailler ce dimanche : Elise poursuivait l'atelier "sculptures made in poubelles", Aurélie et Elodie repiquaient des salades, Yasmine mettait du fumier autour des courges, Jean-Jacques désherbaient, Sophie plantaient des tomates, les ados coupaient du bois...Un voisin est venu nous proposer de la rhubarbe.
PROJET CRECHE
Le projet de crèche avance à petits pas. Vincent Safrat de l’association Lire c'est Partir est d'accord pour avancer un budget nous permettant d'avancer les frais locatifs d'un local en attendant le démarrage de l'activité de la crèche. Visites et réunions sont au calendrier.
Rien que du vieux, ou presque:
JARDIN
Le travail de printemps au jardin se poursuit avec des adhérents habitués et de nouvelles familles, des volontaires, collègues de travail, et le jardin est déjà beau. On perfectionne les aménagements: après la table de cuisson, le bac à sable, nous avons rehaussé le coin repas avec les ados; les semis sont marqués par de très beaux panneau pyrogravés; et neuf: nous préparons avec Elise qui maintenant intervient comme volontaire à Intermèdes, le festivalJeunes Pousses dont nous sommes partenaire: des sculptures sont en cours de réalisation pour ce festival à l'initiative de l'association Animakt (théâtre de rue, résidence d'artistes...)
Nous y organisons notre fête mensuelle, maintenant que les T° sont clémentes, qui avec le feu a une allure de veillée familiale.
La culture d'herbes médicinales et aromatiques a repris, ainsi que l'activité auprès des abeilles.
QUARTIER Neuf : nous rodons la mise en place d'un magasin gratuit, façon Diggers; les conseils d'enfants au quartier; la récup de matériel de puiréculture et vêtements pour les tout jeunes; un triptique de petites annonces/ libre affichage.
Neuf encore: Sur le temps des vacances scolaires, un nouvel atelier de rue, à la Croix Breton, mais sur un secteur investi autrefois par la Maison Robinson, et à la demande du public! Une maman ouvre un atelier dessin sur le quartier.
NOUVELLES STAGIAIRES et NOUVEAUX PROJETS: Autour de la cuisine
ATELIERS RROMS:
Ils se poursuivent chaque semaine. Après 5 mois, de demandes, courriers, démarches diverses, nous faisons scolariser une dizaine d'enfants et saisissons la Défenseure des enfants pour leur exclusion de la cantine.
La question de planter notre atelier hebdomadaire sur le trottoir d'une école, ou encore accompagner un pique-nique revendicatif pour la cantine, alors que des enfants attendent encore pour y entrer, se pose.
Les conditions de poursuite de ces ateliers vont être évoquées en réunion, et un projet d'expérimentation sociale d'assistance éducative en milieu ouvert, avec l'associationHors la rue, qui travaille auprès d'enfants mineurs isolés, va être rédigé et soumis au Conseil Général.
Infos budgétaires :
Nous avons touché une subvention de 1000€ par la Mairie de Longjumeau, soit 1% de notre budget. Les décisions de subvention 2010, dans le cadre du CUCS (contrat urbain de cohésion sociale) commencent à nous arriver ; elles sont du même montant qu’en 2009 pour l’ACSE (Préfecture) et le Conseil Général (part CUCS/ Nous attendons d’autres demandes)
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