l'Art du quartier

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Celles de cette semaine sont ici:

L’Art du quartier

Notre art, nous le mettons dans le quartier, à travers les relations que nous tissons jour après jour avec les gens

Notre fête conviviale de ce vendredi 26 au soir était belle car elle est MENSUELLE; elle était belle car elle était tissée de confiance, et reposait sur la joie des familles, des enfants, des permanents, des stagiaires, des bénévoles de se se retrouver.

Merci aux familles qui ont cuisiné pour tous, qui ont préparé repas et boissons; merci à tous d'avoir aménagé le lieu et surtout et avant tout de l'avoir HABITE

Encore une fois, nous étions plus de 50

Nous ne faisons pas des fêtes pour animer, des fêtes qui disparaissent et qui se terminent par "Circulez y'a rien à voir"...

Nous faisons au contraire des fêtes , créations collectives partagées, entrecroisées, de portes à portes, enfant à enfant, famille à famille. Une réaction en chaîne contre les chaînes. Ce sont des fêtes qui laissent des TRACES, entre les âges, entre les gens, entre les cultures.

Car, QU'ON SE LE DISE, malgré une météo globalement décevante

(y compris pour nos cultures), ces deux mois d'été, pour nous , ça a donné lieu:

- A cinq ateliers par semaine, MAINTENUS, étendus en horaires , dont trois dans le quartier, deux aux camps rroms

- Aux groupes des enfants, du mercredi,avec leurs petit journalistes qui ont fait des sorties, des projets graphiques, audio et vidéo

- Au château des Robinsons, un chantier de pédagogie sociale sur deux jours, un week end des familles, un week end des enfants et un weeck end des ados

- Le "raid" de nos ados à Sisteron (en cours)

-les groupes adultes de jardinage, plus intenses, en cette saison de culture.

Et bien sûr ENCORE , les dimanches au terrain, une formation "apiculture" par Robin, et LES SOIREES CONVIVIALES. Plus tout le travail pour rendre tout cela possible. On en oublie, on en oublie...

Sur la même période...

La suite sur... L’Art du quartier

Sortir des double peines

Une double peine, c'est une mesure, une décision, un mauvais traitement supplémentaire et en général peu motivé qui vient s'ajouter à un premier préjudice. Sur un plan philosophique c'est une "surviolence", qui vient se greffer sur une première, une tendance opportuniste, qui entrouvre, autorise et rend possible le déferlement de toute agressivité.

Or, en pédagogie sociale, des double peines, nous pouvons en observer de différentes formes et à différents niveaux.

Notre public est souvent doublement pénalisé lui même, quand par exemple les enfants qui ne sont pas nés sur le territoire (et de parents pauvres) ne bénéficient pas de prestations sociales, quand d'autres sont exclus des structures éducative s du fait du statut administratif ...de leurs parents. Mais nous voyons aussi ces familles expulsées pour raisons financières de leur logement ...obligées de payer plus cher encore la petite chambre de l'hôtel dans lequel elles ont trouvé refuge.

Cette perspective donne le vertige surtout si l'on considère l'engrenage des "dévissages", et comment les dégringolades s'enchaînent: perte d'emploi, puis de santé, puis de réseau social, ... Puis perte de confiance en soi, d'estime de soi...

C'est le cycle de "l'autoaliénation (Furster)", qui révèle au passage que la "double-peine" est, banalement, également agie contre soi même.

Le plus édifiant, dans cette matière est que les associations et les acteurs sociaux engagés dans la lutte contre ces phénomènes, le subissent à leur tour: refus de réponses à leurs demandes de la part de collectivités locales, refus de traiter les demandes, refus de subventions même minimales (et bien entendu refus de justification), ... qui en entraînent encore d'autres: refus d'accès à certains équipements publics. Le plus absurde, le plus ubuesque étant atteint lorsqu'il nous est expliqué que le refus de nous verser une subvention ... amène qu'on nous demande de payer pour accéder à certaines prestations aux associations.

Double peine, double violence, double déni... que cherche ton à masquer? Quelles désillusions, quelle amertume fait on payer à ceux qui ont l'énergie d'agir? Quels abandons fait on payer à ceux qui sont là? Quel aveuglement facture t on à ceux qui sont témoins?

C'est une "pédagogie noire", un défoulement du pire, que connaissent bien les pédagogues sociaux, mais qui en dit long sur les contradictions infinies des politiques sociales.

Car, une fois encore, que cherche t on à développer?

La cohésion sociale? Pourquoi alors soutenir si peu l'initiative sociale, l'initiative citoyenne, dans la durée et avec les moyens suffisants? Pourquoi les associations comme la nôtre sont elles condamnées aux emplois précaires?

Un environnement durable? Pourquoi soutient on alors si peu ceux qui se consacrent à l'éducation durable, au social durable, c'est à dire au travail éducatif en milieu ouvert pour tous les enfants d'un territoire?

L'innovation, la recherche de nouvelles pratiques éducatives et sociales? Pourquoi alors ne pas tenir compte, ne pas mettre en valeur ce qui se fait et ce qui fonctionne depuis des années, dans l'ombre et parfois même l'ignorance des "structures" censées pourtant les valoriser?

Dimanche jardin :

C’est sous un soleil écrasant que nous nous sommes retrouvés au jardin. Malgré tout nous nous sommes mis au travail en alternant désherbage et hydratation. Les filles nous ont préparé une salade avec les produits du jardin , pendant que d’autres s’attelaient à arracher les tomates malheureusement tuées par le mildiou.

Samedi VSM :

La chaleur est au rendez-vous cet après midi ! Pour rafraichir notre atelier c’est peinture à l’eau ! Les enfants se mettent à jouer avec les couleurs et ce qui donne des résultats plutôt étonnant ! D’un autre coté, on enfile des perles pour faire des jolis bijoux.

Vendredi :

La Rocade :

Pour cet atelier, on alterne les jeux de société tandis que Nadia et Nabintou font des courses de vitesse autour des tobogans. Les mamans discutent de la fin des vacances et évoquent déjà la rentrée des classes.

Jardin chilly:

Beau temps estival au programme ! Une journée encore placée sous le signe du désherbage autour des parcelles. Nous avons avec nous un petit groupe de robinson sur-motivé pour travailler au jardin. On désherbe, on récolte et on finit par s’amuser un peu aux jeux avant de prendre le gouter tous ensemble.

JEUDI

Massy :

Toujours du coloriage pour débuter et des jeux plus dynamiques pour terminer. Une fois encore les parents et les grands frères et sœurs viennent surveiller et jouer avec les plus petits. Cette bonne habitude est ancrée dans la culture rom mais n’apparaissait pas toujours de manière évidente lors des ateliers. A mesure que le temps passe, on ne peut que le constater agréablement.

Au jardin de saulx :

Cet après-midi, à l’équerre, le camion du jardin fait peau neuve. En effet, les enfants à l’aide de Pierre, commencent à peindre le capot du camion. Le reste du camion sera peint régulièrement par différents enfants. D’autre part, le groupe des adultes continue son désherbage d’une parcelle qui a été envahie d’hautes herbes, et qui accueillera de nouvelles cultures (navets, choux…)

Croix Breton :

Nous n’étions pas nombreux cette après midi, néanmoins de nouvelles têtes nous ont rejoins pour une partie de uno. Quatre jeunes filles habitant la croix breton ont ainsi rencontré et découvert l’atelier Robinson.

Mercredi :

Moulin Gallant :

Beaucoup d’animation aujourd’hui au camp de moulin galant. Avec le beau temps tout le monde veux profiter du beau temps. Les adultes prenne le soleil devant les caravanes, certains jouent aux cartes pendant que d’autres discutent. Les enfants sont eux par contre toujours prêt à jouer ou à dessiner. Beaucoup de bonne humeur et d’énergie jusqu’à la fin de l’atelier !

Au jardin de Saulx…

L’été est bel et bien de retour au terrain de l’équerre. Il nous faut arroser toutes les cultures quelles soient en pleine terre ou sous la serre. Certaines plantes demandant plus d’eau que d’autres. Quelques récoltes sont effectuées par petits et grands, des légumes et également des fruits. Ainsi nous dégustons quelques mûres, poires et framboises lors d’un moment attendu par tous, le goûter.

Lundi, les ados ont participé à une brocante pour récolter un peu d'argent pour leur départ à Sisteron le 28 Aout. Ils ont réussi à se faire une belle petite cagnote.